Traduit de l'anglais par Nathalie Peronny
Livre de Poche n°32422
Lorsqu'il débarque à Londres en août 1937 après avoir quitté l'Allemagne nazie où sa sécurité et celle de sa famille n'est plus assurée, Jack Rosenblum n'a qu'un souhait : devenir un parfait Britannique. Aussi est-il ravi, à son arrivée au port d'Harwich, de recevoir une brochure intitulée "Pendant votre séjour en Angleterre : informations utiles et conseils amicaux pour tous les réfugiés" ; elle dresse la liste des comportements indispensables à adopter pour se fondre dans la société londonienne.
Très rapidement, Jack apprend l'anglais. Il devient un auditeur fidèle des bulletins météorologiques qu'il écoute religieusement - "ce rendez-vous quotidien lui donnait le sentiment d'appartenir à un peuple". Et suite à un banal achat de moquette pour décorer son appartement, il développe une activité commerciale qui, en peu de temps, fait de lui un riche marchand. La vie semble donc belle pour Jack qui regarde en permanence vers l'avant, alors que sa femme entretient la mémoire du passé et des traditions, et se complaît dans le chagrin.
Bientôt, il ne manque plus qu'une chose à notre héros pour que son bonheur soit complet : devenir membre d'un club de golf. Reconnaissance suprême pour tout Anglais qui se respecte. Et c'est là que le bât blesse : si ses collègues et amis sont prêts à inviter Jack à leur table, aucun en revanche ne semble vouloir ou pouvoir faciliter son accès au Club tant convoité. Qu'à cela ne tienne ! Puisqu'aucun club de golf ne veut de lui, Jack construira son propre green. Il se lance alors dans une aventure un peu folle, quittant Londres pour la campagne du Dorset où il se heurte très vite à de nombreuses difficultés...
"Jack Rosenblum rêve en anglais" est le premier roman de Nathasha Solomons qui s'est inspirée, pour l'écrire, de l'exil de ses grands-parents. Humours juif et anglais s'entrecroisent au fil des pages, constituant un récit rythmé et soutenu. On rit des péripéties vécues par Jack, mais on s'émeut aussi à voir sa femme souffrir de son entêtement et s'étioler dans un environnement qu'elle n'a pas choisi. Et surtout, jamais on ne s'ennuie en compagnie de ce personnage drôle, attachant... mais aussi exaspérant, dépeint avec beaucoup de tendresse par l'auteur.
Bientôt, il ne manque plus qu'une chose à notre héros pour que son bonheur soit complet : devenir membre d'un club de golf. Reconnaissance suprême pour tout Anglais qui se respecte. Et c'est là que le bât blesse : si ses collègues et amis sont prêts à inviter Jack à leur table, aucun en revanche ne semble vouloir ou pouvoir faciliter son accès au Club tant convoité. Qu'à cela ne tienne ! Puisqu'aucun club de golf ne veut de lui, Jack construira son propre green. Il se lance alors dans une aventure un peu folle, quittant Londres pour la campagne du Dorset où il se heurte très vite à de nombreuses difficultés...
"Jack Rosenblum rêve en anglais" est le premier roman de Nathasha Solomons qui s'est inspirée, pour l'écrire, de l'exil de ses grands-parents. Humours juif et anglais s'entrecroisent au fil des pages, constituant un récit rythmé et soutenu. On rit des péripéties vécues par Jack, mais on s'émeut aussi à voir sa femme souffrir de son entêtement et s'étioler dans un environnement qu'elle n'a pas choisi. Et surtout, jamais on ne s'ennuie en compagnie de ce personnage drôle, attachant... mais aussi exaspérant, dépeint avec beaucoup de tendresse par l'auteur.
Londres, septembre 2005 (© Sylvie Strobl) |
Une fois de plus, j'ai envie de lire ce livre car tout ce qui tourne autour de Londres m'attire.
RépondreSupprimerMais ce livre a-t'il été traduit en espagnol ?
Phil
Bonjour !
RépondreSupprimerOui, il existe une traduction en espagnol de ce livre : "Mr Rosenblum suena en Ingles" (Editorial Viceversa, 2010).
Merci pour votre fidélité !
Sylvie