Traduit du malayam (Inde) par Dominique Vitalyos
Points n°2925
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Un revers de fortune soudain plonge la famille dans la pauvreté. Ce qui s'apparenterait, pour beaucoup, à une catastrophe, devient le symbole de la liberté pour Kounnioupattoumma : plus de bijoux, ni de mariage en vue, mais la découverte d'une autre vie où l'air, le soleil, la lune s'offrent à elle. Où elle peut aller, venir... et échapper au caractère de plus en plus ombrageux de sa mère.
Lors d'une de ses balades, elle fait la connaissance de Nisar Ahmad, un jeune musulman cultivé et modéré. La rencontre avec Nisar, puis avec sa soeur Aïsha, ouvre Kounnioupattoumma à un autre monde. Un monde où les femmes peuvent se coiffer, se maquiller, danser... mais surtout, où elles ont accès à l'éducation et peuvent choisir leur destin. C'est toute la vie de la jeune fille qui va s'en trouver bouleversée.
Lors d'une de ses balades, elle fait la connaissance de Nisar Ahmad, un jeune musulman cultivé et modéré. La rencontre avec Nisar, puis avec sa soeur Aïsha, ouvre Kounnioupattoumma à un autre monde. Un monde où les femmes peuvent se coiffer, se maquiller, danser... mais surtout, où elles ont accès à l'éducation et peuvent choisir leur destin. C'est toute la vie de la jeune fille qui va s'en trouver bouleversée.
Grande figure de la littérature indienne et conteur hors pair, Vaikom Muhammad Basheer est mort en 1994, après une vie peu banale. Très tôt engagé en littérature mais aussi en politique, il fait quelques séjours en prison en raison des idées qu'il défend, mais il reçoit aussi une haute distinction de la part du gouvernement indien pour sa contribution à la littérature !
Il nous livre, avec ce texte, l'histoire d'une métamorphose sur fond de peinture sociale. Tantôt drôle, tantôt féroce, le portrait qu'il dresse d'une famille entravée par le poids des croyances, qu'elles soient religieuses ou de l'ordre de la superstition, est sans concession. Mais ce (trop) court récit est aussi un hymne à la tolérance et au bonheur qui, par sa forme ramassée et son réalisme non dénué d'humour, n'est pas sans évoquer les nouvelles de Maupassant.
Ce livre fait partie de la sélection 2013 pour le Prix du meilleur roman des Editions Points.
Il nous livre, avec ce texte, l'histoire d'une métamorphose sur fond de peinture sociale. Tantôt drôle, tantôt féroce, le portrait qu'il dresse d'une famille entravée par le poids des croyances, qu'elles soient religieuses ou de l'ordre de la superstition, est sans concession. Mais ce (trop) court récit est aussi un hymne à la tolérance et au bonheur qui, par sa forme ramassée et son réalisme non dénué d'humour, n'est pas sans évoquer les nouvelles de Maupassant.
Ce livre fait partie de la sélection 2013 pour le Prix du meilleur roman des Editions Points.
Lakshmi, l'éléphant de Pondichéry - février 2009 (© sylvie Strobl) |
Très tentante cette lecture, Sylvie !!! merci à toi !!!!
RépondreSupprimerMerci aussi !
RépondreSupprimerSi l'auteur est proche de Maupassant, ou du moins de son écriture, j'achète! D'autant plus que les thèmes récurrents de la littérature, comme le poids de la tradition, le bonheur et la tolérance y sont traités.
RépondreSupprimerMerci Sylvie.
Phil d'Outre-Mer