Traduit de l'allemand par Bernard Lortholary
Folio n°5968
En retraçant l'histoire de deux hommes liés non seulement par des liens de sang mais aussi par leur quête d'amour et d'identité, Astrid Rosenfeld livre un premier roman tout à fait abouti qui, sous couvert de relater des destins individuels, nous plonge dans l'histoire collective.
Edward, jeune berlinois désœuvré, n'a pas connu son père. Dans la famille, lorsqu'on le compare à quelqu'un, c'est à son grand-oncle Adam qu'on fait référence. "Ce jour de printemps, je ressemblais à tous les autres bébés. Mais d'année en année, la ressemblance s'accrut. Les yeux d'Adam, la bouche d'Adam, le nez d'Adam."
Pourtant lorsqu'il s'agit d'en savoir plus sur cet aïeul, le mutisme est de mise. De quel crime s'est-il rendu coupable pour que son nom génère tant de colère ? Adam aurait abandonné les siens, les dépouillant de tous leurs biens. C'est du moins ce que croit avoir compris Edward, jusqu'à ce qu'il mette la main sur un carnet écrit par Adam à l'intention d'une certaine Anna. Ligne après ligne, c'est une toute autre vérité qui se révèle : celle d'un jeune homme qui, par amour, a renoncé à suivre sa famille en exil en Angleterre pour retrouver la trace de sa bien-aimée en Pologne, au coeur du ghetto de Varsovie.
Pourtant lorsqu'il s'agit d'en savoir plus sur cet aïeul, le mutisme est de mise. De quel crime s'est-il rendu coupable pour que son nom génère tant de colère ? Adam aurait abandonné les siens, les dépouillant de tous leurs biens. C'est du moins ce que croit avoir compris Edward, jusqu'à ce qu'il mette la main sur un carnet écrit par Adam à l'intention d'une certaine Anna. Ligne après ligne, c'est une toute autre vérité qui se révèle : celle d'un jeune homme qui, par amour, a renoncé à suivre sa famille en exil en Angleterre pour retrouver la trace de sa bien-aimée en Pologne, au coeur du ghetto de Varsovie.
La galerie de portraits croqués avec justesse et un certain humour par l'auteure témoigne de sa profession première : Astrid Rosenfeld est directrice de casting pour le cinéma. Peut-être pensait-elle à l'un ou l'autre comédien en dépeignant Edda klingmann, la grand-mère d'Edward, ou son professeur de violon ? Evitant tout pathos, ce roman en deux temps - dont on regrettera peut-être que la première partie ne soit pas aussi percutante que la seconde - révèle une plume de qualité et laisse à penser qu' Astrid Rosenfeld ne s'arrêtera pas à ce brillant coup d'essai.
Tu vois tu as trouvé la belle façon de nous emmener dans ce roman. Auteure directrice de casting... Et son histoire pourrait inspirer le cinéma
RépondreSupprimerAffaire à suivre donc
RépondreSupprimerEt à très vite pour une prochaine évasion littéraire
Bisous
Fa