Traduit de l'italien par Dominique Vittoz
Livre de Poche n°15052
Vigàta (Sicile), 1891. Filippo Genuardi, négociant en bois de son état, s'est mis en tête d'obtenir une ligne téléphonique à usage privé. Un simple courrier devrait suffire, mais voilà : au lieu d'envoyer sa demande au Ministère des Postes et Télégraphes, notre homme se trompe et l'expédie au Préfet dont il écorche de surcroît le nom. Sans réponse, Filippo, dit Pippo, insiste un peu lourdement, adressant une deuxième, puis une troisième missive au-dit Préfet dont l'attention se trouve soudain éveillée. Qui est ce Genuardi et pourquoi une telle obstination à obtenir une ligne téléphonique ? Sans compter cette erreur d'orthographe ? Serait-ce une moquerie... Il n'en faut pas davantage pour faire naître une véritable paranoïa dans le chef du haut-fonctionnaire !
A partir de là, Andrea Camilleri livre une histoire drôle et percutante où corruption, mouvements subversifs, tromperie et règlements de comptes s'entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur. De rebondissements en retournements de situations, l'auteur construit son récit sous forme de multiples échanges épistolaires où l'on croise tour à tour les signatures d'un caporal des carabiniers du roi, d'un préfet de police, d'un géomètre... et même d'un ministre, sans oublier quelques personnages un peu moins recommandables !
Encore faut-il s'y retrouver car de nombreux patronymes émaillent cette pantalonnade ! Alors un conseil : ne loupez pas la page 11. Elle vous sera bien utile si vous voulez éviter de confondre le préfet et le parrain de la mafia locale, ce qui - avouez-le - serait d'assez mauvais goût !
A partir de là, Andrea Camilleri livre une histoire drôle et percutante où corruption, mouvements subversifs, tromperie et règlements de comptes s'entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur. De rebondissements en retournements de situations, l'auteur construit son récit sous forme de multiples échanges épistolaires où l'on croise tour à tour les signatures d'un caporal des carabiniers du roi, d'un préfet de police, d'un géomètre... et même d'un ministre, sans oublier quelques personnages un peu moins recommandables !
Encore faut-il s'y retrouver car de nombreux patronymes émaillent cette pantalonnade ! Alors un conseil : ne loupez pas la page 11. Elle vous sera bien utile si vous voulez éviter de confondre le préfet et le parrain de la mafia locale, ce qui - avouez-le - serait d'assez mauvais goût !
Je suis bien d'accord avec toi. C'est un récit très drôle et décapant ! Il me donne envie d'en lire plus sur Camilleri.
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